En plein cœur de l’hiver et des gelées qui font frissonner tous les membres du corps, qu’il est agréable de se réchauffer les papilles et l’esprit avec des épices comme la vanille, le poivre ou bien la pétillante noix de Muscade, véritables petites pépites délicates et vibrantes dénichées sur Le Grenier à Épices.
Un peu d’histoire sur Le Grenier des Epices !
Je ne m’étais jamais posée la question de l’origine étymologique du mot grenier. Pour moi, sans trop réfléchir, c’est la partie haute d’une habitation où l’on dépose des affaires un peu de toute sorte pour les conserver et les réutiliser plus tard.
Le mot « grenier » d’origine latine, comme beaucoup dans la langue française, vient de graine, on voit bien la racine commune.
Selon son sens propre, c’est un lieu où des graines sont stockées, entreposées.
Le Grenier à Épices est ainsi un lieu où des épices sélectionnées en fonction de leur provenance et de leur qualité supérieure sont disponibles afin d’offrir aux personnes qui vont les acquérir, des épices à l’odeur, au goût et en rendu culinaire exceptionnels.
Le Grenier à Épices est un projet mené avec humanité et bienveillance. C’est l’ambition de Hery de faire découvrir et de partager les trésors de son pays qu’il chérit humblement, Madagascar.
C’est une ile située au Sud Est de l’Afrique dans l’Océan Indien, malgré de nombreuses ressources, elle reste un des pays les plus en difficulté de la planète, en marge du développement mondial.
Hery, le fondateur, reconnaît avoir l’immense chance de naître et grandir dans une famille relativement aisée.
À cette chance selon ses propres mots s’additionne une éducation exigeante, dispensée par des parents généreux qui lui ont permis d’acquérir des bases solides, une ouverture d’esprit sur sa culture et sur le monde.
Il le reconnaît bien volontiers que son éducation est empreinte de références francophiles sans renier aucunement les fondamentaux de sa culture Malgache.
Ce syncrétisme culturel est un atout indéniable pour évoluer dans un monde de plus en plus mondialisé.
Hery a été dès son plus jeune âge sensibilisé et sensible aux goûts. Pour lui, le goût fait partie intégrante d’une éducation digne de ce nom.
Chez lui, les pratiques ressemblent à un melting-pot culinaire dans lequel les traditions de Madagascar côtoient, se mélangent, s’alternent avec les plats les plus typiques de la cuisine française.
C’est de cette base polyculturelle culinaire que lui est venue l’idée et l’envie de mélanger les modes et les us.
Il est intiment convaincu grâce à son éducation sur ses terres natales et l’expérience acquise avec son évolution professionnelle à l’étranger que les mélanges font partie des solutions évidentes, mais trop souvent négligées volontairement ou non à notre harmonieuse cohabitation sur notre Terre nourricière et bienfaitrice.
Ce mélange peut se traduire par des voyages, des échanges, de la mixité à tous les niveaux sociaux… Mais il peut aussi simplement se traduire par des fusions et des effusions de saveurs en cuisine.
L’idée de fusionner les saveurs et de faire découvrir certains produits rares et méconnus de son île natale se sont concrétisés avec le Grenier à Épices.
C’est également la volonté de mettre son énergie, ses connaissances et sa philosophie humaniste au service de personnes produisant et cultivant des épices, mais qui valorisent avec grand mal leur travail et leurs productions pourtant exceptionnelles comme la vanille et certains poivres.
Cette idée de découverte d’épices rares et de fusion de saveurs vous intéresse ? Alors avec le Grenier à Épices vous êtes résolument au bon endroit !
Grâce à Hery qui se définit comme un épicurien altruiste, il est possible de partir à la découverte et à la rencontre de nombreux trésors dont recèle Madagascar.
Des épices qui se plaisent et se développent sur l’île en puisant dans la nature pour offrir des goûts singuliers aux amateurs et néophytes d’épices voulant appréhender des saveurs uniques.
C’est bien un des piliers de l’ADN du Grenier à Épices qui depuis 2021 se plie en quatre pour dénicher des petits producteurs et leurs épices qui vont affoler et faire raffoler vos papilles de plaisir.
Pour Hery il y a une dimension éthique et humaine à sa démarche de mettre en avant ces petits producteurs, en leur offrant une rémunération digne participant au développement des populations locales vivant de la culture des épices, en valorisant leur savoir-faire et des produits rigoureusement sélectionnés.
De nombreux labels décernés aux épices témoignent de cet engagement qualitatif pour l’environnement, d’ailleurs quelques épices sont certifiées en agriculture biologique.
La dimension de l’engagement en faveur de l’environnement ne s’arrête pas là, tous les emballages utilisés par le Grenier à Épices sont écoresponsables.
Si vous souhaitez réduire votre utilisation d’emballages, le Grenier à Épices met en place une alternative. Il est proposé sur le site de vente en ligne un certain nombre de produits en vrac comme les poivres, les gousses de vanille et bien d’autres encore.
Les épices sont alors livrées tout simplement dans un emballage kraft alimentaire parfaitement fermé.
Pour cette démarche originale et engagée, le Grenier à Épices est adhérent de «Réseau vrac» et milite pour la banalisation de l’achat en vrac pour entrer dans un objectif de zéro déchet, sujet que j’ai abordé à de nombreuses reprises et qui reste pour moi un fer de lance dans mes écrits !
Grâce au Grenier à Épices, il est possible d’acquérir des épices en vrac et ainsi limiter l’impact des emballages même s’ils sont 100 % recyclables ou recyclés. Un geste simple pour la planète qui n’est pas à négliger et une action qu’il me semble important de mettre en avant !
Maintenant que vous connaissez bien le Grenier à Épices et sa philosophie positive il est temps de faire une balade parmis les épices.
Découvrons le colis Le Grenier à Épices !
Je vous présente les différentes épices et comment je les ai préparées et dégustées avec ma petite tribu.
Nous allons d’abord aborder la suave et délicate vanille que j’ai reçu en deux versions :
- des gousses
- de la poudre conditionnée dans un tube en verre qui a une contenance de 20gr
Il existe plusieurs sortes de vanille à Madagascar, c’est de la vanille Bourbon qui vient de la variété la plus commercialisée au monde, Vanilla. Elle est issue de la variété originelle du Mexique.
Cultivée un peu partout dans le monde, elle est surtout célèbre pour sa variation qui porte l’appellation «Bourbon» qui n’est admise que pour la vanille venant de Madagascar, l’île de la Réunion et l’Archipel des Comores.
Ainsi l’appellation vanille Bourbon est en fonction de l’origine géographique de l’épice.
Connaissez vous l’origine de la Vanille ?
Pour vous conter une petite histoire rapide la vanille, avant tout c’est une épice qui pousse sur une plante le vanillier de la famille des d’orchidées trouvant sa provenance géographique en Amérique centrale.
Les civilisations précolombiennes comme les Aztèques en consomment dès le 14ème siècle.
La vanille et sa culture complexe commence à s’étendre au 19ème siècle avec la révolution industrielle dans le secteur de transports.
Cette épice a été introduite à Madagascar à la fin de ce siècle par des planteurs de la Réunion, ancienne île Bourbon.
Le climat humide et chaud permet son implantation et son développement Aujourd’hui, Madagascar fait partie de lus importants pays producteurs de vanille.
C’est une épice complexe dans ses notes gustatives, sous sa robe noire étincelante, elle dévoile des atouts et de la rondeur d’une exquise finesse.
Revenons à la vanille que j’ai eu le plaisir de déguster.
Il serait possible de vous parler des vanilles reçues pendant des heures, mais croyez-moi rien, absolument rien ne remplace la première impression qu’est celle de l’odeur, tout simplement divine.
Je cuisine depuis longtemps et quasi tous les jours y compris des desserts, cette vanille permet de les sublimer. Le goût est à la fois intense, doux et subtile, de quoi faire pétiller les papilles.
J’ai réalisé des desserts très simples certes, ce qui compte pour moi est le goût.
Il est évident que la vanille du Grenier à Épices apporte une vraie valeur ajoutée à la semoule et au riz au lait, aux yaourts, à la crème à la vanille. Sans oublier toutes les autres préparations de gâteaux comme les génoises, les marbrés et les pâtes à tarte maison.
Je vous donne une astuce toute simple pour la semoule, un dessert hyper simple et tellement bon.
Je fais infuser la poudre de vanille au moins une heure dans un litre de lait afin qu’il s’imprègne de tous les arômes de l’épice. Je précise qu’il en faut peu, car c’est un produit pur donc très riche en goût.
Une fois le lait porté à ébullition, on intègre ensuite 80/90 gr de semoule et la même quantité de sucre. On remue pendant quelques minutes puis dans des petits pots. Durant toute la cuisson, la vanille embaume la pièce de son raffinée et délicate. Un vrai délice pour les papilles !
À présent le roi des épices, le poivre.
Sur le site, il est possible d’acquérir toutes sortes de poivres, du blanc, du noir, du sauvage, des faux poivres comme les baies rouges, en grains ou moulus.
Si on en apprenait un peu plus sur le poivre ?
Saviez-vous que le poivre est une baie issue d’une liane dont les premières traces d’utilisation remontent à l’Égypte pharaonique.
J’apprends grâce au Grenier à Épices que c’est Alexandre le Grand qui le ramène en Europe suite à ses conquêtes en Asie, on est au 4° siècle avant notre ère !
La civilisation romaine se charge dans ces différents mets de lui offrir ses lettres de noblesse et de nous transmettre une utilisation courante.
On considère souvent le poivre comme le roi des épices et à juste titre, dans ce cas le piper Borbonense est le prince.
C’est une espèce endémique à Madagascar, cette raison explique son absence de dénomination officielle en France.
Elle produit le poivre de Voatsiperifery, un poivre au goût très prononcé, surprenant et atypique.
À Madagascar, plusieurs variétés de poivres s’épanouissent bien que l’île ne soit pas un acteur majeur de la production mondiale. Malgré ce constat, la qualité de sa production lui a donné des lettres de noblesses notamment avec le poivre sauvage présenté ici.
D’ailleurs, petite confiance entre vous et moi, il bénéficie en ce moment d’une sympathique promotion.
Personnellement, je ne poivre quasi jamais quand je cuisine, je sais parfaitement que c’est un tort, mais là je peux dire que j’ai réellement découvert la saveur du poivre.
Je fais une parenthèse concernant les épices que nous consommons et particulièrement le poivre, une commission vient d’alerter les instances européennes sur la piètre qualité des épices notamment vendues dans les supermarchés. C’est un des secteurs de l’alimentaire dans lequel il y a le plus de fraudes.
Il me suffit de sentir mon poivre basique acheté en grande surface et celui du Grenier à Épices pour comprendre qu’ils ne sont absolument pas comparables.
Le poivre sauvage est présenté dans un moulin en verre produit par une entreprise familiale du sud de la France dans un format de 50 g.
C’est un poivre rare qui est récolté à la main, car il pousse sur les sommets des arbres.
Il est de ce fait très délicat à manipuler et demande la plus grande attention. Les différentes manipulations exclusivement manuelles expliquent en partie son prix supérieur à un poivre lambda, sa rareté est aussi un facteur explicatif.
Lors de sa dégustation, il est possible d’appréhender des notes boisées et fleuries, je trouve qu’il est largement en termes de goût bien plus doux que les autres poivres et savoureux sans mettre le feu et totalement anesthésier les papilles.
On devient vite accroc, il est comme addictif.
Pour preuve, moi qui ne voyais pas l’intérêt d’en consommer je l’utilise sur toutes mes viandes grillées et sans sel.
Mon mari adore ce poivre avec du comté, pour lui ce sont deux aliments qui se combinent à merveille. Par contre, je l’utilise sans jamais le faire chauffer.
Par exemple, pour réveiller une sauce tomate, je l’ajoute en fin de cuisson hors du feu.
Pour terminer cette découverte, une épice que j’adore depuis toujours, c’est la noix de Muscade.
Au niveau de son utilisation en cuisine, elle est sublime avec des pommes de terre et permet de révéler tout son goût, toutes ses notes subtiles dans une purée maison et que dire dans une béchamel qui accompagne un gratin d’endives au jambon.
J’ai reçu les noix de Muscade en vrac et pour l’instant, de leur emballage d’origine, elles sont à présent dans une petite boite hermétique afin de conserver le plus longtemps possible leurs propriétés.
La noix de Muscade est une épice très délicate aux saveurs sucrées et boisées.
Elle possède également des vertus anti-inflammatoires, analgésiques et anti-douleurs.
La noix de muscade du Grenier à Épices provient de la région Nord-Ouest de Madagascar. Elle est vendue entière avec sa coquille pour garantir sa fraîcheur et l’ensemble de ses propriétés.
Les noix sont soigneusement triées et proviennent d’un processus de culture et de récolte écoresponsable et équitable.
Pour enlever la coquille de la noix, il est possible de prendre un casse-noix ou alors un couteau de cuisine, mais il faut être prudent lors de la manipulation.
J’ai donc préféré l’usage du casse-noix qui en éclatant la protection laisse apparaitre la noix odorante.
Pour râper la noix, j’ai utilisé une petite râpe que j’avais conservée et qui était avec d’autres noix entières du commerce conventionnel. En la râpant, l’odeur est déjà bien envoutante, c’est incroyable !
En tout cas, je ne suis prête à en acheter de sitôt. Une fois que l’on a gouté à la qualité des noix le Grenier à Épices quasi impossible d’utiliser celles que j’avais avant, pour tout vous avouer j’ai jeté les autres finalement !
Et voilà notre petite balade aux pays des épices originaires de l’île de Madagascar s’achève maintenant.
Je vous ai présenté ici un petit panel de ce que l’on peut découvrir sur le site.
N’hésitez pas à faire un tour sur leur site internet, il fourmille d’explications hyper intéressantes, le texte est fluide, c’est vraiment très bien raconté, on a juste l’impression de lire une histoire tellement c’est captivant.
Je vous recommande également les réseaux sociaux comme la page Facebook ou encore sur leur profil Instagram qui sont des mines d’information, de conseils précieux et d’anecdotes fascinantes !
Il m’est à présent offert l’opportunité de remercier chaleureusement Le Grenier à Épices et plus particulièrement Hery le fondateur ainsi que toute l’équipe pour leur confiance et les merveilleuses découvertes.
“Produits reçus gracieusement dans le cadre de cette collaboration”
Coucou,
“Le mot « grenier » d’origine latine, comme beaucoup dans la langue française, vient de graine, on voit bien la racine commune” je ne savais pas, comme quoi on apprend tous les jours !
J’adore la vanille, je pourrais en mettre partout ! Et quand j’ai vu ce tube, forcément, il a attiré toute mon attention car j’en ai de Tahiti (je te rassure je ne suis jamais allée) et j’en mets très souvent ! En plus, le tube est périmé, mais ça sent tellement bon, que je l’utilise encore 3 ans après !!! Et pourtant j’en utilise ! Malheureusement il arrive à la fin ! Et j’étais entrain de me poser la question où je pourrais en retrouver ! J’adore tout autant le poivre, mais j’ai un peu dû freiner car mon chéri n’apprécie pas trop les plats trop poivrés ! Mais c’est un ingrédient indispensable dans chaque recette ! Pour la noix de muscade, je suis déjà un peu plus perplexe car je ne l’utilise pas très souvent !
Merci pour la présentation de ce partenaire !
merci pour cet article suis pas trop épice car je ne cuisine pas beaucoup.
Merci pour cet article sur les épices