Les vacances scolaires, même si la rentrée approche à grands pas, et les weekends end sont l’occasion d’une connexion à la nature et à sa simplicité positive. Il y a tant à faire et à découvrir grâce aux ouvrages pour enfants Terre Vivante, destinés à la jeunesse et aux adultes qui les entourent. On n’a jamais assez de nature dans son esprit, elle est un formidable moyen pour s’évader, nourrir son imaginaire, développer sa créativité et surtout apprendre à mieux la connaitre pour la respecter davantage.
Revenons sur Terre Vivante !
Terre Vivante est un partenaire historique du blog qui nous renouvelle sa confiance et c’est un plaisir de découvrir leurs nouveautés et de les partager avec vous.
Terre Vivante, que j’ai présenté dans de nombreux articles est pour moi la maison d’édition spécialiste de l’écologie pratique et du bon sens depuis plus de 40 ans.
À travers tous les ouvrages qui touchent un très large public, Terre vivante propose des solutions concrètes, faciles, pédagogiques à mettre en œuvre au quotidien, pour jardiner bio, manger sainement, se soigner au naturel, savoir appréhender et apprivoiser la nature dès la petite enfance.
Je crois sincèrement que le livre reste un cadeau merveilleux et que se plonger dedans est un bonheur aussi simple qu’épanouissant pour les tous petits. Même s’ils ne savent pas encore lire, les images et illustrations suffisent à capter leur attention et leur montrer les beautés du monde qui les entoure.
Terre Vivante met ainsi tout son savoir-faire au service des enfants afin de les sensibiliser à la magnificence de la nature, également à explorer leur environnement proche, espace qui recèle plein de fabuleux trésors parfois méconnus, souvent invisibles ou sans intérêt au prime abord avant que l’on découvre leur réel potentiel.
Terre Vivante permet aux petits comme aux grands d’exprimer avec simplicité et une bienveillance bénéfique un talent artistique. La beauté de la démarche ne réside pas selon moi dans le résultat final, mais englobe toutes les étapes pour y parvenir y compris la coopération, la complicité, la manipulation pouvant développer la motricité fine.
Tout cela sans aucun jugement de valeur, il n’est jamais question d’esthétisme, mais d’accomplissement personnel et de bonheur de pouvoir manipuler des éléments simples pour les transformer en un ensemble plus complexe.
Découvrons les ouvrages pour enfants !
La nouvelle collection que je vous présente en compagnie de ma fille de 7 ans est «les aventuriers au jardin bio». Ça tombe bien le nôtre est bio, un peu bucolique et tellement profitable pour les bons légumes et herbes aromatiques qu’il nous offre.
Dans cette collection qui compte 7 opus, on va en parcourir deux.
Les aventuriers au jardin bio sont des artistes et les aventuriers au jardin bio explorent le monde.
Découvrir, explorer et sensibiliser sont bien les maîtres mots de ces ouvrages certes destinés à la jeunesse, mais qui ont beaucoup à transmettre aux plus grands comme moi. J’ai appris beaucoup et leur lecture nous a offert de bons moments de partage et de complicité avec ma mini miss.
C’est l’occasion d’apprendre ou de ré apprendre à voir le monde avec une âme d’enfant sans aprioris négatif, à laisser libre cours à sa créativité, tellement nécessaire à l’épanouissement des enfants pour qu’ils puissent développer leur imagination et leur dextérité en leur offrant la possibilité hyper gratifiante d’être fière d’eux.
Un accomplissement personnel positif jalonné par un respect inconditionnel de la nature avec une reconnaissance pour tous les trésors et ressources qu’elle nous offre et nous permet d’utiliser. Terre vivante c’est aussi cette transmission de valeurs universelles de respect et d’amour de la terre aussi bien nourricière que source d’amusement et de découvertes qui vous font écarquiller les yeux.
Les aventuriers au jardin bio explorent le monde est un ouvrage paru très récemment, avril 2021. Il a été composé par David Melbeck qui est naturaliste. Il est auteur de livres documentaires pour la jeunesse et rédacteur pour le magazine La Salamandre. Il anime également le blog Balades buissonnières.
Séverine Duchesne est illustratrice et auteure pour la jeunesse, avec une prédilection pour la peinture et le collage, deux activités prisées par les petits.
L’ouvrage invite à un embarquement immédiat depuis chez soi pour faire un grand voyage de découverte des pratiques culturales autour du monde.
En tant qu’enseignante en histoire et géographie, ce livre est une mine car il permet de découvrir sous le prisme de ces deux matières comment ont évolué les pratiques nourricières des civilisations. Cette approche multidimensionnelle me plait particulièrement.
Elle invite à voyager, à explorer à travers le temps et des lieux emblématiques tout en offrant la possibilité aux enfants de réaliser des activités et de lire des anecdotes historiques.
L’ouvrage commence par une introduction qui présente la trame générale, elle sait susciter la curiosité des plus jeunes pour les amener à tourner les pages pour en savoir plus.
Ensuite vient sur une double page, les 10 commandements de l’aventurier au jardin bio sont des préconisations et des recommandations afin d’être le plus respectueux de son potager et de la nature. Il n’y a absolument rien d’impossible à accomplir, on reste toujours dans cette optique du facilement réalisable y compris par les plus petits.
En face, se trouve le sommaire qui se compose de 5 grands chapitres que je vais vous détailler avec des sous parties. Vient une double page avec une carte pour pouvoir situer et localiser tous les légumes, plantes et autres
végétaux cités dans l’ouvrage puis un petit glossaire avec l’origine par continent de ces derniers.
- Nos jardins d’autrefois est le chapitre qui présente les potagers à certaines grandes périodes de l’histoire.
On découvre le potager préhistorique et l’art rupestre, l’apparition de l’agriculture dans la région du Croissant Fertile et la culture le blé qui a été la base de l’alimentation pour de nombreuses civilisations.
Il est également abordé les jardins antiques, médiévaux où l’on apprend à délimiter son potager comme au Moyen Age avec de petites bordures tressées, un plessis.
Le chapitre se finit avec les jardins lors des deux guerres mondiales.
Les chapitres suivants ont une approche géographique et nous ont fait voyager à travers les jardins des différents continents :
- Les jardins d’Europe et d’Afrique. Avec potagers européens, on a appris que l’étymologie du mot venait du grec signifiant légumes cuits au pot, lien direct avec le pot eu feu.
L’article sur les carottes est très intéressant et il montre combien il est important d’associer les légumes comme l’oignon et la carotte pour éloigner la mouche de celle-ci. On a vu aussi à quel point il est simple de griller les poivrons avec un effet masque.
Pour tout dire, c’est un légume que je ne cuisine jamais, mais il a bien fallu tenter l’expérience, et on a bien fait, car toute ma p’tite tribu en a mangé !
On a redécouvert aussi l’histoire et la culture de la lavande, on en a deux pieds à la maison et son huile essentielle est utilisée chez nous depuis des années.
- Les Jardins du désert montre que certaines plantes ont réussi à s’adapter aux conditions climatiques en développant des racines très longues.
On a aussi réalisé un chameau avec des dattes et de la pâte d’amande et de la tisane avec nos feuilles de menthe.
On part maintenant vers un autre continent avec :
- Les jardins d’Asie : dans cette partie du monde où la densité de population est la plus élevée du monde aucun centimètre carré de terre fertile n’est pas cultivé, on peut même faire jusqu’à 6 récoltes par an tellement les légumes poussent vite.
Saviez-vous que l’aubergine est produite en grande quantité en Chine et en Inde, nous pas du tout. On a même appris qu’il en existe des dizaines et des dizaines de variétés.
Pour faire aimer le concombre à vos enfants, il est possible de le transformer en croco à croquer. Trop chou et trop bon !
En Asie, on ne peut pas passer à côté des bambous qui poussent naturellement en Asie.
Les jeunes pousses se mangent en salade, c’est délicieux. Les tiges peuvent s’utiliser pour toutes sortes de bricolage comme les fameuses échelles de la salle de bain ou même pour des tuteurs pour les pieds de tomates au jardin comme cela est le cas chez nous depuis au moins 3 ans.
C’est aussi le continent des épices depuis très longtemps, déjà dans l’Antiquité, les romains connaissaient les routes terrestres et maritimes pour en ramener comme le poivre, la cannelle ou le clou de girofle.
Traversons à présent depuis l’extrême orient, l’Océan Pacifique pour nous retrouver dans :
- Les jardins des Amériques, ceux du Mexique nous on refait découvrir les cactus, les tomates et le maïs. Il est expliqué comment faire des boutures de cactus avec du sable.
Pour les tomates, de jolies illustrations présentent quelques variétés de différentes couleurs. Elles ont l’air tellement appétissantes, dommage que sur les étales des supermarchés elles soient si monotones.
C’est bientôt la saison de la récolte du maïs, on pourrait donc se faire du pop-corn maison ! Quelle super idée.
Autre idée fantastique pour l’année prochaine, faire un tipi avec des haricots à rames et des tuteurs, en bambou !
On va finir sur ce continent avec la pomme de terre qui a été et qui est encore la base de l’alimentation pour des millions de personnes à travers le monde. Son côté polyvalent, rustique et réconfortant, nous conduit à en consommer plus de 100 kg à l’année sous toutes les formes possibles.
On ne peut pas tout détailler bien évidement, une pensée pour ce fruit légume originaire d’Amérique du Nord, la célèbre citrouille, pour l’avocat aussi et bien d’autres encore.
Le dernier chapitre présente les plantes vagabondes et envahissantes en trois parties :
- les plantes « sans partage » ont souvent été introduites et règnent sans partage à tel point qu’elles font disparaitre les espèces locales, elles sont dites invasives
- les plaies végétales qui sont de véritables enquiquineuses car elles empêchent les autres plantes de pousser et provoquent des effets secondaires.
- les discrètes voyageuses qui nous accompagnent spontanément et en toute discrétion comme sous les semelles des chaussures et savent s’adapter quasi partout.
Le second ouvrage, les aventuriers au jardin bio sont des artistes, invite les enfants à se lancer dans l’aventure de la création direction le jardin où le but est de se laisser inspirer par les odeurs, les formes et les couleurs.
L’autrice, Clémence Sabbagh a construit son parcours autour d’une idée fixe, éveiller la curiosité des enfants. Avec ce livre, son pari est plus que réussi !
Joanna Wiejak est illustratrice et graphiste. Elle aime observer la nature, déguster les fruits à même les arbres et nourrir les fourmis sous l’escalier. Grâce à son coup de crayon plein de panache et jovialité, l’ensemble est visuellement très joli et agréable à regarder !
Passé l’introduction, on retrouve les 10 règles d’or de l’artiste aventurier au jardin, le sommaire qui se décline en sept grandes thématiques et une page consacrée au matériel du parfait artiste au jardin.
Passons en revue les 7 chapitres :
- Peinture, c’est sans doute celui qui plait le plus, chez nous c’est le cas. Ici, on découvre comment fabriquer des peintures naturelles et des pinceaux.
Pour les peintures afin de les fixer sur un support, il est bon qu’elles contiennent un liant naturel à partir de résine de certains arbres comme le cerisier ou l’abricotier, il est important de la prélever au printemps, il est aussi possible d’utiliser de l‘œuf, c’est la tempera.
On peut peintre en rouge, rose, bleu, violet, jaune, orange, vert, brun, noir. La double page qui nous a le plus plu est celle où l’on apprend les pouvoirs magiques du chou rouge.
Le premier ton est bien sûr le violet, mais en y ajoutant des ingrédients, la magie opère et le violet vire au rose avec quelques gouttes de citron. On n’en dit pas plus pour conserver un peu de mystère.
- Dessin, dessiner avec des fusains maison, c’est probablement le premier crayon que l’Homme ait utilisé pour dessiner.
C’est en fait un charbon de bois qui permet de faire des œuvres en noir et blanc. On peut aussi flouter le trait avec la technique du sfumato. Avec une branche et un pot d’encre maison avec du sureau, on fait un stylo qui peut se décliner suivant le diamètre et la longueur du morceau de bois utiliser. Les possibilités sont infinies.
- Tampons, empreintes et pochoirs, le premier chapitre sur la confection des peintures naturelles est réinvesti pour cette partie.
La diversité des feuilles dans leur forme, leur dimension offre une telle palette de possibilité pour peindre avec des pochoirs naturels.
Faire leur contour avec des brosses à dents, des éponges ou même se servir de ses doigts. L’imagination n’a pas de borne et les combinaisons sont infinies.
Les feuilles des arbres sont utiles aussi pour réaliser des tableaux d’empreintes, on peut percevoir ainsi leurs nervures.
Avec l’écorce des arbres, c’est une super idée, il suffit de fixer une feuille sur le tronc d’un arbre et de prendre un fusain par exemple. Avec un joli pourtour en branche, cela fait un cadre très nature et très sympa, un cadeau original pourquoi pas !
On peut faire aussi des tampons avec des fruits et des légumes comme les pommes de terre où l’on peut découper et sculpter toutes sortes de forme, des oranges, des champignons. On a découvert tous ces supports naturels auxquels je n’aurai jamais pensé. C’est une autre façon d’envisager les éléments végétaux.
- Sculpture, ce chapitre est hyper intéressant pour l’automne, en tout cas je le vois parfaitement pour les prochaines vacances pour faire des sculptures en pommes de pin ou en terre.
L’hiver est mis en avant avec la neige ou la glace, après pour la glace il est possible de faire appel au congélateur ! Les petites activités proposées sont très sympas et sont l’occasion de balade en forêt pour trouver le matériel nécessaire.
On a vraiment eu un gros coup de cœur pour ses chapitres qui sont des sources inépuisables d’activités toutes plus ludiques les unes que les autres.
Pour les trois autres ouvrages pour enfants, Musique, Land Art et Théâtre, je m’y suis moins arrêtée car habituellement ce sont des domaines pour lesquels je n’ai pas penchant naturel tout de même j’apprécie d’aller au fond des découvertes, on se réserve donc ses activités pour les prochaines vacances, je vous ferai un retour sur celles-ci à ce moment.
Au niveau de mon ressenti personnel, ces ouvrages sont parfaits pour des enfants entre la moyenne, grande section de maternelle qui manipulent avec dextérité les ciseaux, la colle, les pinceaux, les crayons, feutres afin de la développer et de l’affiner et pour tout le primaire.
Ils sont l’occasion de délicieux moments de complicité avec les enfants qui ont souvent soif de découvrir et de faire par eux même en étant un peu guidés par la présence de l’adulte.
Un autre ouvrage était avec les deux premiers, Dessine et Peins avec ce que tu trouves dans la nature. Le graphisme, le design et les textes sont vraiment sublimes.
C’est un livre que j’ai lu, relu, parcouru comme un roman de découverte et d’aventure.
Selon moi, il s’adresse à des enfants de fin de primaire, CM1, CM2 sans limite d’âge. Pour l’instant, ma fille n’y accède pas, je laisse les activités pour dans quelques mois. Après ce n’est que mon avis et ressenti et celui-ci n’engage bien sûr que moi.
Si les différents ouvrages pour enfants, vous intéressent pour vous personnellement ou pour des enfants de votre entourage, ils sont disponibles sur le site en ligne Terre Vivante.
Je vous le recommande vivement, car c’est une mine de conseil pour le jardin, la maison et plein d’autres domaines qui touchent à la naturalité et au développement durable. Les réseaux sociaux comme la page Facebook ou le profil Instagram sont également de précieux alliés et distillent régulièrement informations et conseils.
Je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe de Terre Vivante pour leur confiance renouvelée avec une pensée amicale pour Christine et Agathe, mes deux contacts depuis le début de cette belle collaboration.
Merci pour ces beaux livres, de belles idées de cadeaux… Noël approche vite