Aujourd’hui nous allons nous promener un peu, je dirais même que l’on part en voyage au Népal en compagnie de Bhangara, marque française éthique et responsable, le dépaysement total avec un esprit baroudeur.
Un voyage certes que l’on va vivre depuis chez soi mais quelle aventure qui va nous re connecter à la nature.
Pendant mes pérégrinations, de quoi ai-je besoin pour emporter le nécessaire pour pouvoir tenir la faim et la soif en respect ?
Et oui d’un indispensable sac à dos, le fidèle compagnon de toute escapade digne de ce nom.
Attention pas n’importe quel sac à dos, un sac à dos en chanvre solidaire et écologique. Oui, oui il existe réellement et non non, je ne délire pas et ne raconte pas n’importe quoi.
Le voilà, c’est un sac à dos en chanvre, le modèle Bara canyon comme vous pouvez le découvrir sur les photos.
Bhangara fait fabriquer au Népal des sacs à dos en chanvre et des accessoires de mode en étant écoresponsable et écologique bien loin des critères de l’industrie conventionnelle du secteur textile qui enchaîne les collections à des rythmes soutenus sans se soucier de manière pour l’instant efficace du recyclage des vêtements, des conditions environnementales de fabrication et de celles des personnes qui les confectionnent.
Dire stop à tout cela n’est pas facile pour X ou Y raisons pour nous en tant que consommateur et je le reconnais volontiers.
Des alternatives existent et se mettent en place tout de même comme Bhangara qui place les préoccupations environnementales et humaines au cœur de sa démarche de production, qu’il est possible de qualifier de douce.
Pour la marque clairement engagée, il ne s’agit pas d’arrêter de consommer mais de changer en douceur et petit à petit sa façon de le faire, s’engager ainsi dans une consommation responsable qui prend en compte les impacts sociaux, économiques et écologiques.
Pour mener de front toutes ces dimensions, Bhangara réalise ses sacs avec un tissu à base de chanvre. Laura, mon interlocutrice et co fondatrice m’explique la culture de cette plante incroyable au Népal.
Parlons un peu du Chanvre
D’ailleurs bhang en népalais signifie chanvre et bhangara tout simplement tissu en chanvre.
Il y est cultivé de façon séculaire, c’est une plante endémique c’est-à-dire qu’elle y est présente de façon naturelle sans intervention de la main de l’homme.
Le chanvre apprécie particulièrement les conditions d’altitude, de température et de pluviométrie que lui offre le Népal.
J’ai pu découvrir que le chanvre est une plante très résistante, elle est antifongique naturellement (pas de champignons ni de moisissures). Sa culture est écologique car elle se défend par elle-même de ses différents agresseurs, pas besoin. Le chanvre pousse très vite et étouffe tout ce qu’il y a autour de lui.
Sa culture ne nécessite donc pas l’utilisation d’engrais ni de pesticide. Il n’a pas besoin non plus d’un arrosage quantitatif et régulier, la mousson (c’est une période de pluie importante sur le continent asiatique qui a lieu au Népal chaque année entre les mois de mai et août) et ses pluies parfois diluviennes suffisent pour combler ses besoins en eau.
Le chanvre est donc une géniale alternative écologique aux fibres conventionnelles souvent très polluantes et consommatrices d’eau en excès, de plus les sols sont totalement préservés de tout intrant chimique.
Maintenant on sait comment pousse le chanvre, il va falloir transformer cette «super plante» en tissu.
Cette transformation est aussi un art traditionnel du Népal que Bhangara a à cœur de maintenir et de promouvoir.
Les tiges sont récoltées entre fin septembre et octobre. Elles sont ensuite trempées pour l’ensemble pourrisse, pour accélérer la putréfaction, il y est ajouté des cendres et des bouses de vaches, finalement que des éléments naturels.
D’ailleurs les bouses ont plein d’autres utilisations, cela peut nous sembler quelque peu répugnant mais totalement à tort !
Après cette opération, il est obtenu des fibres que l’on nomme ligneuses qui vont être alors filées à la main pour obtenir du fil de chanvre en pelotes. Ces fils sont être tissés avec des métiers à tisser manuels et donner naissance à un tissu très compact.
Laura me précise que le tissage peut se faire de façon traditionnelle à la ceinture comme dans les montagnes où les étoffes ne peuvent dépasser 3 mètres, ce qui est déjà fantastique je trouve ou alors avec des métiers à tisser mécaniques, donc avec l’aide de machines actionnées par l’Homme donc totalement indépendants de l’électricité dans un pays où le réseau électrique ne s’est pas développé partout, encore une preuve qu’il est tout à fait possible de faire, de produire en n’ayant pas recours à des énergies polluantes et mises sous tension.
Petite précision, les teintes sont obtenues à partir de pigments naturels qu’ils soient végétaux ou minéraux.
Bhangara a également la volonté de rétablir la connexion entre le consommateur et la personne qui fait nos vêtements ou accessoires.
Ainsi posons-nous de temps en temps la question qui a fabriqué ce que je porte ? Soyons interpellés, sensibles et ouverts à cette interrogation !
Justement par rapport à cette question, chez Bhangara, les articles sont fabriqués dans deux ateliers.
Les fondateurs de la marque veulent changer, modifier les canons de la mode, certes mais prendre en compte réellement les conditions de travail de ceux qui les fabriquent et faire connaitre ce savoir-faire en dehors des frontières népalaises.
C’est pour toutes ces raisons, qu’ils se sont rendus quatre fois sur place, au Népal pour y trouver les partenaires idéaux. Deux ateliers ont été retenus et sont labellisés fair-trade promouvant le commerce dit équitable par des salaires contrôlés, le respect des jours de congés entre autres.
Il y a ainsi un atelier qui accompagne les femmes étant dans une situation de précarité sociale. Bhangara en choisissant cet endroit de production s’inscrit dans une démarche solidaire, humaine et éthique pour aider et accompagner ces femmes lors d’une formation professionnelle où elles pourront expérimenter différents enseignements allant du tissage, à la couture. C’est une réelle formation diplômante et qualifiante que ces femmes puissent vivre dignement et être fières de leur travail.
La seconde structure est une petite manufacture (qui vient de manuel donc travail à la main) tenue par un couple de népalais qui emploie trois personnes. Leur travail comme le patchwork est d’une grande finesse et de qualité. Certains sont logés par la structure. Depuis le partenariat avec Bhangara, deux employés ont été embauchés.
Lors de leurs différents déplacements, les fondateurs savent ainsi avec qui ils travaillent et les conditions de travail dans les 2 ateliers. Ce travail artisanal et à la main fait de chaque pièce est produit unique et authentiquement durable inscrit dans une démarche environnementale et sociale forte. Bravo pour ce bel engagement qui nous amène à réfléchir quelque peu sur nos pratiques habituelles de consommation, y songer est déjà une avancée.
Mais Bhangara ne s’arrête pas là dans sa démarche solidaire et éthique car les fondateurs pensent aussi à la jeunesse avec l’association SOS village d’enfants en reversant 5 % de leurs ventes. Dans ces orphelinats le but est de créer un noyau familial autour de petites homes. On est là au cœur de philosophies empreintes de spiritualité, de partage et de bienveillance sans rien attendre en retour, une générosité simple et belle.
Découvrons mon sac Bara canyon
Maintenant que l’on a découvert qui confectionne les sacs à dos en chanvre et les autres accessoires comme les pochettes, les porte-monnaie, faisons plus ample connaissance avec mon sac Bara canyon.
Je l’ai reçu dans un colis en carton recyclé en cellulose, la protection du sac est en papier de soie recyclé également.
Donc une démarche écologique dans les moindres détails, y compris pour les petites étiquettes et le système arroche qui est en chanvre.
Il mesure 40 cm de hauteur, 26 de largeur pour 12 de profondeur, il a ainsi une capacité de plus de 12 litres.
Bara Canyon est dans les tons rouges, rouge brique, oui j’adore le rouge et couleur chanvre naturel, un beige bis.
Pour la petite anecdote, j’avais fait une pré-sélection à Laura et c’est elle qui a choisi pour moi ce modèle sans que je lui dise que c’est mon gros coup de cœur.
Il est constitué d’une poche centrale et une sur le devant estampillé du nom et du logo de la marque et deux petites latérales. Au dos, se trouve une poignée soit pour tenir le sac ou le suspendre, très pratique également.
C’est l’allié de belles capacités pour vos ballades ou des sorties à la journée et pourquoi pas un sac pour aller à l’école car il accueille parfaitement plusieurs cahiers même au format européen comme vous pouvez le voir sur les clichés.
Perso je trouve qu’il a une super contenance car on peut mettre beaucoup à l’intérieur.
Celui est très bien agencé, il y a une grande poche centrale, une derrière qui se tient avec un scratch de belle dimension et une plus petite sur le devant qui se ferme avec une fermeture Éclair. Il est donc possible de compartimenté et de bien organiser son rangement. Ce premier ensemble se ferme, bien sûr, c’est mieux et plus pratique, avec une fermeture Éclair.
Sur chaque côté du sac, se trouve deux pochettes où il est possible de glisser avec une bonne tenue car le tissu sur le haut est froncé, de bouteilles ou des gourdes inox de 50 cl dans aucun souci. C’est ultra pratique et bien pensé car on peut y avoir accès sans ouvrir le corps principal du sac.
Sur le devant, il y a une pochette totalement fermée de belle dimension. Elle peut y accueillir de petits objets comme mouchoirs ou serviette en tissu ou les lunettes de soleil, bon ce n’est pas trop le cas en ce moment mais les beaux jours vont seulement approcher. Soyons optimiste, de toute façon avec le sac à dos Bara on ne peut qu’y être !
Les lanières sont confortablement remboursées et elles peuvent être ajustées pour s’adapter à toutes les morphologies avec des anneaux en métal, tout comme les fermetures, il y a donc 0 plastique ! Elles n’occasionnent aucune gêne même si on a le sac sur le dos pendant plusieurs heures. Idem pour le dos, il y a un rembourrage épais qui est très appréciable pour le confort.
Son ergonomie et son esthétique m’ont charmée tout de suite.
C’est vraiment le compagnon idéal pour vos virées pédestres ou autres. Il est très joli avec son motif à chevrons.
Bref, je l’adore et il va me suivre dans toutes mes sorties et pendant de très nombreuses années.
Une question : que faire du sac quand il sera «au bout de sa vie» ? (expression que les ados adorent)
Et bien en retirant tous les éléments métalliques, vous pourrez le composter car il est totalement biodégradable, encore un geste pour la nature !
Pour conclure, Bhangara c’est une démarche de préservation d’un savoir-faire artisanal et ancestral népalais où le fait main, l’authenticité et l’environnement priment.
Je vous invite donc à aller faire un petit sur leur site en ligne très intuitif et plein de bon sens avec des merveilleux articles et leurs réseaux sociaux.
Il m’est à présent offert l’opportunité de remercier Laura, mon contact depuis le début pour nos échanges conviviaux, sa gentillesse naturelle et sa confiance ! Bravo pour ce que vous faites et toute la réussite que vous méritez !
Photos du sac Bara canyon de Banghara :
"Produit Reçu Gracieusement de la part de Bhangara"
Préservons la nature tout en se fesant plaisir